Mercredi 5 décembre 2018 — Kurt Leuridan, CEO du fabricant de verres de lunettes Tokai Optecs (Tirlemont), a acquis, à titre personnel, une participation dans l’entreprise Tokai Optical Japan, qui génère un chiffre d’affaires annuel de 100 millions d’euros. « Un étranger qui investit dans une entreprise familiale japonaise, ce n’est pas courant », explique le chef d’entreprise belge. « Surtout quand l’entreprise en question a passé près de 80 ans dans les mains d’une seule famille. » Avec Leuridan, Tokai Optical entend jouer davantage la carte de l’internationalisation.
« Tokai Optecs et Tokai Optical collaborent déjà étroitement depuis 1995 », précise Kurt Leuridan, CEO de Tokai Optecs (Tirlemont). « Cette étroite collaboration favorise le développement continu de nouveaux matériaux, designs, traitements et procédés de fabrication de haute technologie. » Le nouvel investissement de Kurt Leuridan vient encore renforcer la relation personnelle qu’il entretient avec la famille Furuzawa de Tokai Optical Japan : il vient d’acquérir une participation dans l’entreprise.
« Il n’est pas courant qu’un étranger investisse dans une entreprise japonaise, a fortiori une entreprise familiale », explique Leuridan, qui est le premier étranger et la première personne extérieure à la famille Furuzawa à devenir actionnaire de Tokai Optical Japan, une entreprise qui emploie plus de 500 travailleurs et génère un chiffre d’affaires annuel de 100 millions d’euros.
Mais l’innovation n’est pas l’apanage du Japon. En collaboration avec IMEC, le plus grand centre de recherche européen indépendant dans le domaine de la microélectronique, des nanotechnologies, des méthodes de conception et des technologies pour les systèmes TIC, l’entreprise Tokai Optecs de Leuridan a créé la joint-venture EYEco-eyeCO afin de mettre au point des verres de lunettes électroniques. Le prototype est prêt et les demandes de brevets ont été introduites.
Le groupe Tokai possède des filiales au Japon, en Belgique, en Chine, en Italie et au Royaume-Uni. Comme de coutume au Japon, le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.