Lorsque deux Maisons où l’on décline l’excellence se rencontrent et recherchent un point de convergence entre le travail de l’une et celui de l’autre, il arrive qu’un objet inédit voie le jour.
Précieuse monture
Ludovic Elens, le lunetier éponyme, et Moïse Mann, le joaillier Manalys, étaient faits pour se rencontrer. La réputation de ces deux artisans d’exception n’est plus à faire et ils cultivent, chacun dans leur domaine, l’exigence, la tradition, le savoir-faire, la qualité et, parfois, un petit grain de folie qui fait toute la différence et leur permet de sortir de leur zone de confort. C’est ce qui les a sans doute amenés à imaginer un objet qui décline à la perfection le talent de chacun. Une paire de lunettes résolument joaillière.
Une pièce inédite nommée High Line qui plaira autant aux amoureux de belles montures qu’aux amateurs d’art joaillier.
On part du dessin, une étape essentielle qui permet d’analyser les proportions, d’imaginer la forme parfaite et d’appréhender déjà la place du sertissage. Viennent ensuite les premiers prototypes en acétate grâce auxquels on visualise la pièce en trois dimensions. Les deux artisans parlent le même langage et se plient aux impératifs techniques de l’autre. Le poids de l’objet est l’une des données à maîtriser. La paire de lunettes doit se porter aisément. Vient ensuite le choix de la matière. Pour le lunetier Ludovic, il faut privilégier un matériau noble qui donnera parfaitement la réplique aux pierres précieuses sélectionnées par Manalys. Ce sera de la corne de buffle domestique d’Inde. Il leur a fallu trouver les meilleures façons de la marier au métal nécessaire au joaillier. Mais ça, ce sont des secrets bien gardés !
Des lunettes à 16 mains
Tout a bien sûr été fabriqué dans les ateliers bruxellois du lunetier Ludovic et de Manalys. Il aura fallu plus de six mois pour finaliser la pièce. Un travail d’orfèvre qui a été pensé jusqu’au plus petit détail !
Si Ludovic Elens et Moïse Mann ont eu l’idée et l’ont fait évoluer, huit autres artisans faisant partie de leur équipe respective ont mis leur savoir-faire au service de cette pièce exceptionnelle, tant pour la création que pour la réalisation.
Un premier opus pour Messieurs
« Quand on fait un objet, on pense naturellement à un client, à quelqu’un que l’on imagine bien le
porter. D’ailleurs, on a fait des essais en posant virtuellement la paire de lunettes sur différents
visages. Contrairement à d’autres métiers d’art, nous avons la chance de côtoyer le client final. Nous saurons qui l’a acquise et la portera. » précise Moïse Mann. Cette fois, la pièce a été créée pour un homme. Une véritable signature pour celui qui aura le plaisir de l’acquérir.
Une idée déclinable à l’infini
Si cette première pièce unique est très géométrique, très structurée, les deux Maisons imaginent déjà mille et un territoires à explorer. Pourquoi ne pas créer une pièce plus organique ? Un registre parmi tant d’autres. Ludovic parle aussi du bois : « En tant qu’artisans lunetiers, nous travaillons différentes matières. Notre partie, c’est l’objet, il peut être fabriqué en bois, en or massif, en écaille de tortue,... ».
Moïse imagine déjà d’autres décors « Cette fois, nous avons choisi le diamant, mais la prochaine fois, à la demande d’un ou d’une cliente, nous pourrions privilégier les pierres de couleur et même jouer avec de l’or blanc, jaune ou rose. » L’avenir réservera certainement d’autres magnifiques surprises !
Vous souhaitez en savoir plus sur Lunetier Ludovic ? Cliquez ici
Lisez aussi : Les lunettes selon Anouk: vos lunettes sur mesure chez Lunetier Ludovic